L’Amérique latine est le berceau du cacao. Elle a peut-être perdu le monopole de cette production au profit de l’Afrique et de l’Asie, elle n’en reste pas moins un acteur majeur, qui a su se réinventer. Plus particulièrement le Brésil qui possède encore aujourd’hui certaines variétés de fèves les plus recherchées au monde. Cela représente une grande fierté pour les cultivateurs et un bonheur non dissimulé pour les consommateurs ! Le cacao brésilien est en bonne voie pour redevenir un acteur incontournable de ce marché, grâce à sa richesse et sa grande qualité. Partons à la découverte de sa légende !
Un peu d’histoire sur le cacao brésilien
Durant les années 1980, le Brésil était considéré comme le deuxième plus grand producteur mondial de cacao, juste derrière la Côte d’Ivoire. En 1986, le pays a même atteint un niveau record d’environ 459 000 tonnes de fèves.
Malheureusement, ce cacao du Brésil a dû faire face à plusieurs épisodes de sécheresse, ainsi qu’à la baisse des prix mondiaux sur cette denrée. Et pour ne pas améliorer les choses, un champignon parasite, appelé « balai de la sorcière » a fini par réduire drastiquement les diverses productions dans les plantations de Bahia. Cet état, situé au nord-est du Brésil, concentrait à l’époque à lui seul plus de 86 % de la production.
Ce champignon a été détecté dès 1989, pourtant, il continue de faire des ravages aujourd’hui : les cacaoyers voient leurs feuilles sécher sur place et les cabosses pourrir. Ce qui a bien évidemment ralenti le rendement du cacao brésilien. L’État de Bahia, qui concentrait principalement son économie sur la production de cacao, a vu quasiment les deux tiers de sa production disparaître, alors que les industries chocolatières ont dû se rabattre sur l’importation de fèves standard.
Mais le Brésil n’est pas un pays qui baisse les bras ! Pour relancer l’économie de cacao brésilien, les producteurs décident de se tourner de plus en plus vers un cacao fin. La production est, certes, plus exigeante que pour le cacao industriel, mais cela en vaut la peine, car en 2019, un rapport de la Banque mondiale présente cette ressource comme « une niche prometteuse ». Effectivement, le cacao fin rémunère beaucoup mieux les producteurs qu’un cacao industriel, et offre une qualité largement supérieure.
Le cacao brésilien pour un chocolat unique
Le cacao brésilien a su se réinventer pour le plus grand plaisir des consommateurs. Ce marché est désormais peu connu, car il ne représente plus que 6 à 8 % du marché mondial, mais sa progression est constante tout autour du globe : les amateurs sont de plus en plus friands de chocolats de qualité et éco-responsables.
Le cacao du Brésil, fin ou premium, ne représente pour l’instant que 3 % de la production mondiale, mais il constitue l’essentiel des exportations de cacao. Ces dernières sont principalement destinées au Japon, à la France et aux Pays-Bas.
Le ministère de l’agriculture brésilien s’est associé à la Commission Exécutive du Plan de la Culture Cacaotière (CEPLAC) pour soutenir les producteurs et faire pousser des espèces de cacaoyers mieux adaptés. Les cultivateurs peuvent ainsi affiner leurs méthodes, surtout concernant la fermentation du cacao : cette étape, primordiale pour développer l’arôme du chocolat, permet l’obtention de fèves de meilleure qualité.
Les producteurs de cacao brésilien espèrent que le fait de valoriser l’origine géographique encouragera les consommateurs à les découvrir. Ils peuvent notamment compter sur les trois labels représentant les trois régions principales productrices de cacao :
le label Linhares, dans l’Espirito Santo (région centre est), obtenu en 2012 ;
le label du sud de Bahia, obtenu en 2018 ;
le label Tomé-Açu, dans le Para (région nord), obtenu en 2019.
C’est de ce genre de pratique que La Brigaderie de Paris a décidé de soutenir pour créer son chocolat bean-to-bar. Nous proposons un chocolat éthique, fabriqué selon un processus de fabrication éco-responsable, sans sous-traitance. N’hésitez pas à consulter nos dernières nouveautés pour faire voyager vos papilles gustatives grâce au cacao brésilien.
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